20 j’affectai de mépriser la politesseque je ne savais pas pratiquer. gilet moncler homme
echarpe et sac monclerveste moncler homme pas cherQuand mes incommodités me permettaient de sortir, et que je ne me laissais pas entraîner ici ou làpar mes connaissances, j’allais me promener seul ; je rêvais àmon grand système, j’en jetais quelque chose sur le papier, àl’aide d’un livret blanc et d’un crayon que j’avais toujours dans mapoche. Voilà comment les désagréments imprévus d’un état demon choix me jetèrent par diversion tout à fait dans la littérature,et voilà comment je portai dans tous mes premiers ouvrages labile et l’humeur qui m’en faisaient occuper. Une autre chose y contribuait encore. Jeté malgré moi dans lemonde sans en avoir le ton, sans être en état de le prendre et de – – m’y pouvoir assujettir, je m’avisai d’en prendre un à moi qui m’endispensât. Ma sotte et maussade timidité que je ne pouvais vaincre, ayant pour principe la crainte de manquer aux bienséances,je pris, pour m’enhardir, le parti de les fouler aux pieds. Je me fiscynique et caustique par honte ; j’affectai de mépriser la politesseque je ne savais pas pratiquer. gilet moncler homme
bonnet echarpe moncler manteau hiver magenta Il est vrai que cette âpreté,conforme à mes nouveaux principes, s’ennoblissait dans monâme, y prenait l’intrépidité de la vertu, et c’est, je l’ose dire, surcette auguste base qu’elle s’est soutenue mieux et plus longtempsqu’on aurait dû l’attendre d’un effort si contraire à mon naturel.Cependant, malgré la réputation de misanthropie que mon extérieur et quelques mots heureux me donnèrent dans le monde, ilest certain que, dans le particulier, je soutins toujours mal monpersonnage ; que mes amis et mes connaissances menaient cetours si farouche comme un agneau, et que, bornant mes sarcasmes à des vérités dures, mais générales, je n’ai jamais su dire unmot désobligeant à qui que ce fût. Le Devin du Village acheva de me mettre à la mode, et bientôt il n’y eut pas d’homme plus recherché que moi dans Paris.L’histoire de cette pièce, qui fait époque, tient à celle des liaisonsque j’avais pour lors. C’est un détail dans lequel je dois entrerpour l’intelligence de ce qui doit suivre. J’avais un assez nombre de connaissances, mais deux seulsamis de choix, Diderot et Grimm. blouson moncler homme pas cher veste moncler femme pas cherdoudoune moncler homme paridPar un effet du désir que j’ai derassembler tout ce qui m’est cher, j’étais trop l’ami de tous lesdeux pour qu’ils ne le fussent pas bientôt l’un de l’autre. Je lesliai, ils se convinrent, et s’unirent encore plus étroitement entreeux qu’avec moi. Diderot avait des connaissances sans nombre ;mais Grimm, étranger et nouveau venu, avait besoin d’en faire. Jene demandais pas mieux que de lui en procurer. Je lui avais donné Diderot, je lui donnai Gauffecourt. Je le menai chezMme de Chenonceaux, chez Mme d’Épinay, chez le barond’Holbach, avec lequel je me trouvais lié presque malgré moi. doudoune femme moncler pas cher
Tous mes amis devinrent les siens, cela était tout simple : maisaucun des siens ne devint jamais le mien, voilà ce qui l’étaitmoins. Tandis qu’il logeait chez le comte de Friese, il nous don – – nait souvent à dîner chez lui ; mais jamais je n’ai reçu aucun témoignage d’amitié ni de bienveillance du comte de Friese, ni ducomte de Schomberg, son parent, très familier avec Grimm, nid’aucune des personnes, tant hommes que femmes, avec lesquelles Grimm eut par eux des liaisons. J’excepte le seul abbé Raynal,qui, quoique son ami, se montra des miens, et m’offrit dansl’occasion sa bourse avec une générosité peu commune. Mais jeconnaissais l’abbé Raynal longtemps avant que Grimm le connûtluimême, et je lui avais toujours été attaché depuis un procédéplein de délicatesse et d’honnêteté qu’il eut pour moi dans uneoccasion bien légère, mais que je n’oubliai jamais. Cet abbé Raynal est certainement un ami chaud. J’en eus lapreuve à peu près au temps dont je parle envers le même Grimm,avec lequel il était très étroitement lié.